Bonjour à tous,
L'envie de vous raconter mon histoire qui vous paraîtra banale tant vous êtes toutes et tous touchés par le même phénomène que je qualifierais d'étrange.
En effet, tout à commencé pour moi il y a 5 ans, alors que j'avais 20 ans et que je débutais fraichement un nouveau travail qui me gratifiait d'horaires irréguliers et de nuit. Lorsque je travaillais la nuit, j'avais tout à coup des flashs en passant de l'ombre à la lumière, à savoir que lorsque je me trouvais dans la lumière, j'avais soudainement une "coupure" d'une seconde durant laquelle c'était le noir complet. A partir d'un certain moment, je me suis inquiétée et suis allée voir un ophtalmo qui m'a certifié que mes yeux allaient pour le mieux et que c'était éventuellement un problème de "connexion" cerveau-oeil et qu'il y avait bien une personne qui visitait son cabinet 1x par semaine et traitait ce genre de petits défauts de connexion par des exercices visuels. Je n'ai pas souhaité prendre les choses en mains à ce moment, me disant que cela finirait bien par passer.
Puis l'année passée, gros choc émotionnel dans le cadre de ma profession relativement éprouvante. Et j'ai commencé à avoir des corps flottants devant les yeux. Devant l'oeil droit à vrai dire. Je suis retournée chez un ophtalmo qui m'a dit que mes yeux étaient, une fois de plus, en parfait état. Mais voilà, ça continue, encore et encore et je trouve cela particulièrement irritant, comme une impression que ma vision ne m'appartient plus vraiment, que je ne suis plus libre de "voir" ce que je souhaite, sans cette fichue neige noire qui tombe inlassablement. A noter que depuis ces faits, je suis beaucoup plus sensible à la lumière et que mes corps flottants disparaissent partiellement lorsque je porte des lunettes de soleil.
Voilà, une histoire comme toutes les vôtres en somme mais j'avais besoin de la raconter. Pas toujours évident d'expliquer à la personne avec laquelle on vit qu'on voit des choses bouger devant ses yeux mais que, non, on n'est pas fou pour autant ;o)
Alors à tous, je vous salue bien bas en vous souhaitant une rémission si celle-ci est possible !